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Voici la préparation de mon diplome de fin d'étude. Je travaille sur le quartier de la Lucilline à Rouen: un lieu excentré du centre au bord de la Seine et proche du nouveau pont levant.
Ce journal est un lieu de rencontre avec mes enseignants. Il me permet de leur présenter mon travail régulièrement et m'aide à organiser mes réflexions, mes recherches, mes interrogations...
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dimanche 18 novembre 2007

Théorie - Tableau comparatif des ZAC


Ainsi, nous voyons se dessiner deux conceptions urbaines radicalement différentes. La première, que nous nommons « dirigiste », crée un cadre réglementé dont le but est d’assurer une harmonie urbaine tout en permettant des variations. Buffi a défini les grandes lignes de la composition architecturale et les différents architectes d’opération se sont intégrés dans ce cadre tout en laissant libre cour à leur propre conception architecturale. Cet exemple implique plusieurs échelles de lecture : du détail au général sans oublier les points de frottement entre les deux. La deuxième est « libéralisante ». Le cadre réglementaire de Revert ne nous parle pas de parler de vision libérale mais il offre une plus grande liberté aux maîtres d’œuvre. L’autorité dont fait preuve Buffi implique une définition plus poussée de l’architecture tandis que la conception libéralisante exclut totalement la question de l’architecture pour se concentrer sur les volumétries urbaines. Cette comparaison pointe une question fondamentale pour le reste de ce travail. Du point de vu de la conception architecturale et urbaine, faut-il privilégier une maitrise d’ouvrage forte et autoritaire (Bercy) ou bien privilégier le maitre d’œuvre pour décider du projet ? Ainsi, nous voyons se dessiner deux conceptions urbaines radicalement différentes. La première, que nous nommons « dirigiste », crée un cadre réglementé dont le but est d’assurer une harmonie urbaine tout en permettant des variations. Buffi a défini les grandes lignes de la composition architecturale et les différents architectes d’opération se sont intégrés dans ce cadre tout en laissant libre cour à leur propre conception architecturale. Cet exemple implique plusieurs échelles de lecture : du détail au général sans oublier les points de frottement entre les deux. La deuxième est « libéralisante ». Le cadre réglementaire de Revert ne nous parle pas de parler de vision libérale mais il offre une plus grande liberté aux maîtres d’œuvre. L’autorité dont fait preuve Buffi implique une définition plus poussée de l’architecture tandis que la conception libéralisante exclut totalement la question de l’architecture pour se concentrer sur les volumétries urbaines. Cette comparaison pointe une question fondamentale pour le reste de ce travail. Du point de vu de la conception architecturale et urbaine, faut-il privilégier une maitrise d’ouvrage forte et autoritaire (Bercy) ou bien privilégier le maitre d’œuvre pour décider du projet ?

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