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Voici la préparation de mon diplome de fin d'étude. Je travaille sur le quartier de la Lucilline à Rouen: un lieu excentré du centre au bord de la Seine et proche du nouveau pont levant.
Ce journal est un lieu de rencontre avec mes enseignants. Il me permet de leur présenter mon travail régulièrement et m'aide à organiser mes réflexions, mes recherches, mes interrogations...
Les messages sont classés par ordre chronologique. Ainsi les travaux les plus récents sont placés en haut de la liste. Le sommaire permet de trouver rapidement un travail dans l'archive du blog.

mercredi 7 novembre 2007

Rouen - Road trip - premier

Pour mieux comprendre la ville et ses alentours, j'ai, avec une voiture, tourné autour pendant deux jours.
La première fois, j'étais venue en train. J'ai pu me déplacer avec les bus et métros qui sillonnent la ville et j'ai constaté que les lignes s'enfoncent loin dans les vallées. Toutefois, il est difficile de faire de "tour" de la ville. Les lignes traversent du Nord au Sud et d'Est en Ouest mais aucune ne les relie. La voiture me semblait le moyen de locomotion le plus approprié pour découvrir les environs.






Ainsi, je suis arrivée de Paris par la route qui longe la Seine. Cette photo, prise à Amfreville-la-Mie montre la qualité des paysages que l'on peut y admirer: les falaises de calcaire dominent le fleuve et quelques bourgs ponctuent la route depuis St Aubin les Elbeuf. Ce dernier donne directement sur la Seine: le fleuve coule à l'arrière des maisons qui bordent la route. Au delà de ce village, le décor est moins champêtre: les industries se sont implantées au bord de l'eau et les bords de la Seine ne sont plus accessibles aux piétons. La route se trouve alors à l'arrière, au pied des falaises.



Arrivant à Rouen, je cherchais à prendre de la hauteur. La carte topo de la région indiquait un "panorama": je décidais de monter sur la falaise de Bonsecours pour découvrir de quoi il s'agissait. Après avoir traversé les quartiers du Mont-Gargan, fait de maisons encastrées dans la pente en briques rouges et aux joints blancs typiques de la région, je me garais sur le parking où les touristes étaient nombreux pour admirer le point de vue. Je découvrais alors cette vue époustouflante qui n'était pas sans me rappeler les sensations que j'avais pu avoir à San Francisco: la ville était à mes pieds. Elle était à la fois une image abstraite qui n'appartient à aucune représentation de la ville et aussi, je sentais un vide profond qui m'éloignait d'elle et me donnait le sentiment de la dominer et de la comprendre. La cathédrale, le point culminant, était la part la plus émouvante de l'image: c'est finalement ce clocher de dentelle qui domine la ville par sa permanence et sa majesté.


Je m'éloignais des touristes, scotchés sur parking près des jumelles, pour descendre de quelques mètres par des escaliers informels en bois. Je découvris ce couple venu y faire un pique nique. Je me disais alors que ce lieu était sous exploité. La ville de Rouen n'a pas de véritable parc: le jardin des plantes, sur la rive gauche, et le jardin de l'hôtel de ville, sur la rive droite, ne sont pas à l'échelle de l'agglomération. Ces lieux, qui sont nombreux à Rouen, pourraient constituer la trame verte de la ville, avec quelques aménagements.

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